Stress test : un sujet qui fait toujours polémique !
2Stress test : début des examens le 31 avril 20142
A partir du 31 avril 2014, 124 établissements bancaires européens seront soumis à un stress test afin de prouver leur solidité avant l’entrée en vigueur de la supervision unique par la Banque centrale européenne (BCE).
Les banques concernées devront disposer d’un ratio de fonds propres durs de 8% au début de la simulation de base et de 5,5% dans le cadre du scénario de crise le plus sévère.
Étalé sur une durée de 3 ans, le scénario précis du stress test ne sera pas dévoilé avant avril ou mai. L’Autorité bancaire européenne (ABE) indique qu’il sera réalisé de façon statique, c’est-à -dire sans possibilité d’actions de la part des établissements.
Tout au long du test, les régulateurs de chaque pays pourront vérifier l’état de santé du secteur sur des risques spécifiques. Les résultats individuels par établissement seront publiés fin octobre 2014.
2Stress test : des simulations de crise en manque de crédibilité2
Les premières simulations réalisées en Europe à l’été 2010 et 2011 ont été vivement critiquées par les marchés financiers. La BCE a été réprimandée à multiples reprises pour la fiabilité de ses résultats.
Il faut dire qu’à chaque édition, plusieurs banques ayant passé les tests avec brio ont fait faillite quelques mois plus tard. On se rappelle notamment de la crise bancaire en Irlande en 2010, ou plus proche de nous, le démantèlement de Dexia en 2011.
Force est de constater que les résultats des stress tests n’ont pour le moment permis que de déstabiliser les marchés. La BCE et l’ABE indiquent que les critères retenus pour cette cession 2014 seront plus rigoureux et qu’elles n’hésiteront pas à désigner les banques en difficulté.
Alors que les marchés boursiers sont en plein doute, espérons qu’ils ne fassent pas renaître le spectre de la faillite bancaire.
2Stress test 2014 : un test d’ores et déjà plombé2
[(Le stress test 2014 n’a pas débuté que la polémique enfle déjà . En effet, les équipes de la banque Natixis pointent du doigt le fait que la BCE ne va pas tenir compte du niveau de dettes souveraines détenu par les banques. Or, dans un contexte de remontée des taux, les pertes financières seraient sans aucun doute considérables.)]