Banques : Des hausses de tarifs injustifiées selon UFC Que choisir

299% de hausse en 4 années pour les frais de tenue de compte2

"La hausse est parfaitement intolérable sur certains services très diffusés", comme les frais de tenue de compte (+99% en 4 ans) et les retraits "déplacés" (retraits d’argent effectués dans les distributeurs de banques concurrentes, +68%) "alors que leur prix aurait dà» baisser suite àl’accord obtenu par l’Autorité de la Concurrence avec les banques en 2011", s’insurge l’association.

L’UFC déplore également les écarts tarifaires importants entre banques : pour un même profil, les tarifs des dix services passés en revue dans 129 établissements varient de 0 à230 euros.

2Banques les moins chères : Boursorama banque et ING Direct2

Selon le classement de l’association, les banques les moins chères pour les 10 services étudiés sont les banques en ligne, avec [a[Boursorama]a] et ING Direct ex aequo àla première place, suivies de [a[Fortuneo]a] et [a[Hello bank]a]. Ces banques en ligne offrent d’ailleurs toutes actuellement des primes de bienvenue de 80€ àleurs clients.

Elles sont talonnées par les "assurbanquiers", les banques créées par des compagnies d’assurance (Macif àla 5e place, Groupama Banque àla 7e).

2Les banques les plus chères : Société Marseillaise de Crédit en tête2

Les banques les plus chères sur ces services sont des banques locales : Société Marseillaise de Crédit (groupe Crédit du Nord), Banque Dupuy de Parseval et Banque Marze.

"En fonction du profil des consommateurs (jeune, actif, séniors boursicoteurs, etc.), le classement peut significativement varier", prévient l’UFC, "d’où l’importance de bien comparer les établissements bancaires au vu de ses besoins".

2Virement SEPA : un nouveau risque pour le consommateur2

Enfin, l’association estime que le nouveau système de paiement européen SEPA, initialement prévu au 1er février et récemment reporté au 1er aoà»t, constitue "un nouveau risque pour le consommateur".

Selon elle, la banque n’aura plus de visibilité sur l’authenticité du mandat de prélèvement apporté par le créancier, d’où un risque de fraude "considérablement plus élevé".

En outre, malgré les économies que vont réaliser les banques avec le SEPA, la transition "risque de se traduire par la mise en place de nouvelles facturations et/ou, par la persistance de facturations désormais illégitimes", estime l’association.

L’UFC dénonce également un manque d’information des consommateurs par les banques sur ce nouveau système.

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