L’unité européenne, un grand chantier loin d’être vérifié àmultiples niveaux ! Surtout sur le plan bancaire ou la dernière étude Bain & Company commandée par la Fédération Bancaire Française démontre une nouvelle fois les divergences de politiques tarifaires des [a[établissements bancaires]a] européen.

2Tarification bancaire : harmonie des tarifs laborieuse2

la convergence européenne sur les prix des banques sera laborieuse. Force est de constater la disparité des pratiques selon les pays, la France se situant dans le milieu de tableau entre la nation la plus chère, l’Italie et la moins coà»teuse les Pays-Bas.

Notons que les banques françaises nous gratifient constamment d’un mauvais classement, en septembre 2009, la commission européenne épinglait nos établissements pour leurs prix salés décrochant ainsi la troisième place des pays les plus onéreux de l’UE (Moyenne de 154€ par an). De son côté, La Fédération Bancaire Française minimise les résultats de cette étude et note avec satisfaction le bilan positif des mesures prises par la profession depuis 2000 même si des progrès restent toujours àmener.

||Classement des pays||
|Pays |Indice|
|Italie|149|
|Espagne|107|
|Royaume-Uni |107|
|France| 95 |
|Allemagne|91|
|Belgique|80|
|Pays-Bas|70|

2Tarification bancaire : grande rentabilité des packages2

En France, le créneau [a[banque]a] au quotidien est très rémunérateur. Ainsi, le prix des moyens de paiement, frais de découvert et les frais de tenue de compte s’avèrent toujours plus onéreux. Par ailleurs, le rapport du Bain & Company montre du doigt la grande rentabilité des packages plus coà»teux que la facturation àla carte.

Ce n’est pas une surprise, ces frais font polémique depuis des lustres et les études pleuvent pour dénoncer l’opacité des tarifs bancaires. Il faudra peut-être qu’un jour le législateur prennent ses responsabilités.

Néanmoins, selon le cabinet, le coà»t du service bancaire àla française s’explique par la grande qualité de notre réseau d’agence par habitants, des conseillers plus diplômés, ainsi que leur nombre, 176 conseillers clientèles pour 100.000 clients qui engendre inévitablement des coà»ts fixes plus importants.